Affaire Takieddine : la justice sur les traces de Jean-François Copé
27/09/2011 17:54
Jean-François Copé, l’homme chargé de mettre le parti présidentiel « en ordre de bataille » pour 2012, pourra-t-il tenir jusque-là ? Le secrétaire général de l’UMP, ancien ministre du budget, est un proche de Thierry Gaubert et de Nicolas Bazire qui viennent d’être mis en examen par le juge Renaud Van Ruymbeke dans l’affaire des ventes d’armes à l’Arabie saoudite et au Pakistan. Et il pourrait être visé et entraîné à son tour dans l’affaire.
Des pièces obtenues par les policiers montrent que le marchand d’armes Ziad Takieddine a utilisé, en 2005, sa relation avec le ministre du budget dans les litiges fiscaux d’autres hommes d’affaires, dont Gérard Achcar, le patron d’un puissant groupe agroalimentaire.
La comptabilité de M. Takieddine fait aussi apparaître les largesses dont aurait bénéficié le ministre, entre 2003 et 2005, alors qu’il était ministre et porte-parole du gouvernement Raffarin. D’abord ministre des relations avec le parlement, Jean-François Copé devient, en mars 2004, ministre délégué à l’intérieur, auprès de Nicolas Sarkozy, puis en novembre 2004, ministre du budget.
Il s’agit pour l’essentiel d’invitations et de déplacements au cap d’Antibes, à Londres, à Venise et à Beyrouth. Ces dépenses pourraient faire partie du périmètre du «recel» d’abus de biens sociaux reprochés à M. Takieddine sur les sommes obtenues sur les marchés d’armement.
La comptabilité entre les mains des policiers fait apparaître un «avoir de la famille Copé» s’élevant à 19.050 euros, signalé dans un compte récapitulant les voyages commandés à la société Translebanon. En voici un extrait:
Questionné par Mediapart en juillet, M. Copé a justifié ces voyages par des « relations strictement amicales », « sans aucun lien » avec ses «activités électives ou ministérielles». Récemment questionné sur Canal +, il a même assuré qu’il ne connaissait pas « les activités professionnelles » de Ziad Takieddine.
Comme nous l’avons révélé, M. Takieddine, résident fiscal en France, a dissimulé au fisc pendant plus de dix ans ses revenus et ses propriétés grâce à un réseau d’hommes de paille et de sociétés prête-noms. Jeudi 8 septembre, les policiers ont perquisitionné, durant cinq heures, les bureaux de son avocat fiscaliste, Me Richard Foissac – du cabinet Francis Lefebvre à Neuilly-sur-Seine.
Propriétaire d’un patrimoine estimé à plus de 100 millions d’euros, M. Takieddine ne payait ni l’impôt sur le revenu, ni l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Alors qu’il fréquentait assidûment ses diverses propriétés, M. Copé aurait tout ignoré de la situation fiscale de son ami. Le cabinet du secrétaire général de l’UMP a précisé, jeudi, à Mediapart, que « Jean-François Copé n’est jamais intervenu personnellement sur la situation fiscale de M. Takieddine ». Plusieurs contrôles avaient en tout cas été enclenchés en 2005, sans suite.
La dette Achcar
Pourtant, selon des documents récupérés par les policiers chargés de l’enquête, M. Takieddine s’est intéressé de près aux problèmes fiscaux d’autres contribuables, n’hésitant pas à faire intervenir son ami et ministre du budget, Jean-François Copé. Le marchand d’armes détenait ainsi des dossiers présentant les litiges fiscaux de deux particuliers. Dans l’un de ces dossiers, l’on a retrouvé, précieusement archivée, une lettre de M. Copé.
Le premier de ces contribuables, Gérard Achcar, propriétaire d’une galaxie de sociétés agroalimentaires en Afrique – Grands moulins du Mali, Grande confiserie du Mali, Société des eaux minérales du Mali –, avait fait l’objet d’un contrôle fiscal accompagné de perquisitions en décembre 2000. Le fisc soutenait que l’activité professionnelle de l’homme d’affaires était basée à Paris où il disposait d’une résidence. Achcar le contestait, faisant valoir « une résidence fiscale au Mali » et ouvrant la voie à un long litige fiscal.
C’est le 13 juin 2005 que Jean-François Copé – qui n’avait pas été le ministre initialement sollicité – offrait par écrit une solution à l’homme d’affaires. Tout en maintenant la domiciliation fiscale en France, M. Copé préconise un dispositif sophistiqué permettant « l’abandon des deux tiers des bases » d’imposition. L’avocat chargé de la sortie du litige n’est autre que Richard Foissac, le fiscaliste de Ziad Takieddine.
lettre A
Selon M. Achcar, c’est l’avocat fiscaliste qui aurait été à la manœuvre. « Je ne sais pas comment M. Takieddine a eu accès à mon dossier, certifie M. Achcar, questionné par Mediapart. J’avais deux avocats au cabinet Lefebvre. Sur les conseils de Me Foissac, nous avons écrit au ministre. Et M. Copé a répondu qu’il y avait effectivement quelques anomalies dans mon dossier. » L’homme d’affaires suggère que M. Takieddine, qu’il ne connaît pas, a été informé du dossier par leur avocat commun.
L’autre dossier fiscal conservé par M. Takieddine est beaucoup plus modeste, mais il illustre un peu plus l’instrumentalisation à laquelle se livrait le marchand d’armes. Il s’agit de celui de M. Boris C., un commerçant retraité, retrouvé par Mediapart.
« C’est un ami qui m’a amené chez M. Takieddine, que je ne connaissais pas, explique-t-il à Mediapart. Ma propriété avait été vendue aux enchères, et les créanciers s’étaient réparti l’argent, tous sauf le trésor public qui continuait à effectuer des prélèvements sur ma retraite, alors que l’argent de ma maison était sur un compte à la Caisse des dépôts. Je voulais que le gouvernement le prenne et me foute la paix. Je suis allé chez ce monsieur Takieddine. Mon ami m’a dit qu’il avait des relations au plus haut niveau. J’ai dit très bien : on va essayer. Je l’ai vu, puis je lui ai fait une lettre et lui ai envoyé un dossier. »
lettre B
Boris C. assure que sa démarche auprès du marchand d’armes n’aurait « pas abouti ». Mais il aurait quand même obtenu que le Trésor public lui rembourse « le trop-perçu » ainsi que les pénalités.
Questionné par Mediapart, M. Copé n’a pas contesté l’intervention de M. Takieddine auprès de lui dans les litiges de MM. Achcar et Boris C.. Il s’est contenté de nous préciser que « tous les dossiers qui lui ont été soumis ont été instruits par l’administration fiscale dans le respect des règles en vigueur ». « M. Copé a confirmé l’avis rendu par l’administration », a-t-on indiqué dans son entourage.
De son côté, Me Richard Foissac, l’avocat fiscaliste de M. Takieddine, s’est retranché derrière le secret de l’instruction par la voix du déontologue du cabinet Lefebvre, Me François-Xavier Matteoli.
La droite aurait tort, une fois de plus, de ne pas tirer les leçons d’une défaite électorale cinglante.
Ce n’est pas, en effet, la première fois après les européennes, les cantonales et les régionales : voici maintenant le basculement historique du Sénat à gauche !
Défaite d’autant plus lourde que les grands électeurs ont davantage sanctionné la droite qu’adhéré à un projet de gauche totalement inexistant.
Si les Sénateurs UMP avaient été plus courageux en refusant la réforme territoriale, ils n’auraient pas perdu la majorité. Mais, comme toujours, au lieu de reconnaître leur défaite, au lieu d’en comprendre les raisons, la majorité présidentielle s’arc-boute sur la fausse explication des divisions pour ne pas faire son examen de conscience.
Il serait en effet temps d’admettre que si les candidats alternatifs ont eu tant de succès, il y a bien une raison.
Si Madame Balkany, scandaleusement investie par l’UMP, est de nouveau battue à plate couture, ce n’est pas pour rien.
Au-delà de la réforme territoriale qui porte atteinte à la liberté communale et à l’équilibre des territoires, cette élection révèle l’allergie de notre peuple à la présidence Sarkozy. Si les grands électeurs habituellement plus modérés que nos concitoyens en sont arrivés là, c’est bien parce qu’ils ne supportent plus à la fois la politique menée et la manière de gouverner.
Si Nicolas Sarkozy avait un peu de dignité, il annoncerait clairement sa décision de ne pas se représenter car c’est quand même un comble au moment où idéologiquement la France n’a jamais été aussi à droite que de laisser passer le Sénat à gauche.
Dans une France secouée par les affaires, abimée par une politique économique malthusienne, en proie au doute et à la résignation, il y a besoin plus que jamais d’une alternance politique patriotique et républicaine.
Très vite, les Français vont comprendre que la gauche n’a pas plus de solutions que la droite car l’une comme l’autre ne veulent corriger qu’à la marge le système délétère qu’elles ont construit.
Notre rôle est à l’inverse de changer ce système pour enfin pouvoir résoudre les problèmes quotidiens de nos concitoyens et redonner un espoir au pays qui, contrairement à ce qui est souvent dit, regorge d’atouts.
Bascule du Sénat : l’éruption de la fin est encore loin
26/09/2011 10:53
Bien sûr, il n’est pas répréhensible de communier dans la joie l’espace d’une soirée. On le concèdera volontiers aux socialistes et affiliés. Il est légitime que la bascule à gauche du Sénat - qui offre à celle-ci la majorité absolue - leur donne du baume au cœur. En cette période de primaires, c’est même fort bienvenu, alors qu’une ambiance de Nouvelle Guerre des boutons semblait s’installer tantôt entre les différentes écuries.
Peut-être faut-il toutefois nuancer l’ivresse de la victoire, en commençant tout d’abord par corriger une erreur. En effet, contrairement à ce que l’on entendit en boucle en cette soirée du 25 septembre, le Sénat n’était pas à droite depuis 1958. C’est le journaliste politique Laurent de Boissieu qui nous le rappelle en ces termes: « de 1959 à 1968 le président du Sénat est à gauche. Il s'agit de Gaston Monnerville, membre du Parti Républicain Radical et Radical-Socialiste (PRRRS). Ce parti a ensuite dérivé au centre puis à droite (…) mais il était sans conteste à gauche dans les années soixante ».
Au-delà de cet erratum, et face aux saillies autosatisfaites de certains représentants de la socialistosphère, il convient par ailleurs de tempérer l’enthousiasme. Certes, pour Harlem Désir, la bascule du Sénat est « un signe très fort pour 2012. Un présage de changement ». Mais présages et sondages ne sont les deux mamelles de rien du tout, et ce ne sont pas eux qui font une élection. Anasognosiques exceptés, les « oui-ouistes » du référendum de 2005, relatif au traité constitutionnel européen (TCE), peuvent en témoigner.
Par ailleurs, la couleur de la deuxième chambre ne semble avoir qu’assez peu de conséquences sur le résultat des élections présidentielles. Car, aussi vrai que Gaston Monnerville était de gauche, le Sénat était à droite en 1981, comme en 1988. Pour 2012, donc, rien n’est gagné. Cela a beau être un truisme, il semble valoir d’être rappelé.
Enfin, la blogosphère a résonné, durant toute une soirée, de slogans gentiment candides tels que « bascule du Sénat, première victime : la règle d’or ! ». Certes, cela se conçoit si l’on considère que ladite règle doit être constitutionnalisée ou n’être point. Mais d’aucuns ont proposé, souvenez-vous, de l’inscrire dans la loi dès après 2012.
Ne sont-ce pas ceux-là mêmes, chers camarades, qui briguent vos suffrages ?
Dupont-Aignan à 9% de potentiel électoral selon l’IFOP !
26/09/2011 10:48
Potentiel électoral et popularité de Nicolas Dupont-Aignan : la progression de la rentrée 2011 – Près d’un Français sur dix estime probable de voter Dupont-Aignan (IFOP)
C’est l’une des surprises du mois de septembre 2011 : Nicolas Dupont-Aignan consolide de manière significative sa base électorale et sa popularité à presque sept mois de l’élection présidentielle.
Sa cote de popularité progresse dans tous les baromètres :
aussi bien chez IFOP/Paris-Match où il recueille 19% de bonnes opinions. Nicolas Dupont Aignan trouve ses soutiens parmi les jeunes, 21% des moins de 35 ans et même 22% chez les 18-24 ans. Quand on s’attache à regarder les catégories socio-professionnelles, le député de l’Essonne parvient aussi bien à séduire les professions libérales et cadres supérieurs (23%), que les ouvriers, 20%.
qu’à l’institut SOFRES/Figaro-Magazine où il progresse de trois points en cote d’avenir à 7%, dont huit points de hausse auprès des sympathisants de droite, faisant de lui l’une des plus fortes hausses du mois d’août 2011 !
Plus largement, dans le dernier potentiel électoral réalisé par l’IFOP pour Debout la République, le 9 septembre 2011, Nicolas Dupont-Aignan obtient un score particulièrement élevé : près d’un Français sur dix estime probable de voter pour lui !
Avec 9% de Français qui estiment probable de voter pour le président de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan dispose d’un socle électoral intéressant, parmi lesquels 13% des 18-24 ans, 11% des 35-49 ans, 13% des ouvriers, 15% des employés, 16% des « sans-diplôme », 13% des habitants du Sud-Ouest, 18% des sympathisants du Front de gauche, 10% des sympathisants de droite, 13% des sympathisants du FN ou encore 13% des électeurs de François Bayrou de 2007 !
Tous ces chiffres illustrent la forte attente des Français à l’égard d’une autre politique et confortent le choix du courage politique que nous avons choisi, ensemble : plus que jamais, Français, reprenez le pouvoir !
NDA a rendu visite aux grévistes de la faim de Lafarge
26/09/2011 10:42
Soutenons la grève de la faim des salariés de l’usine Lafarge de Frangey !
Le 24 Septembre 2011, Nicolas Dupont-Aignan est venu soutenir les grévistes de la faim de l’usine cimetière Lafarge de Frangey dans l’Yonne en compagnie de son vice-président François Morvan, qui campent depuis lundi avec leurs délégués syndicaux et leur Maire devant le siège social du groupe à Saint-Cloud, dans les Hauts-de-Seine, malgré une tentative d’expulsion violente par les CRS mardi dernier.
La fermeture de l’usine de Frangey est emblématique du drame social dans lequel la France plonge.
Le groupe Lafarge, entreprise du CAC 40, numéro un du ciment en France est un groupe mondial florissant qui réalise un chiffre d’affaire de plus de 15 milliards d’Euros par an , dont 800 millions d’Euros en France. Son taux de rentabilité est de l’ordre de 30%, puisque le dernier bénéfice affiché est de 250 millions pour la France.
L’usine de Frangey est dans le collimateur depuis des mois et menacée de fermeture.
Pour les salariés et leurs représentants syndicaux, Florent Gaden (CFDT) et Joël Quimbre (CGT) cette fermeture est un non-sens économique qui ne peut que dissimuler des motivations inavouables, et celle la plus souvent suspectée par les grévistes est celle d’entente illicite de répartition des marchés et du territoire avec les autres groupes cimentiers.
Alors que la production de ciment, de par le coût du transport, est une affaire de production local ou régionale, la direction n’hésite pas à faire venir du ciment du Havre ou de Rennes pour fournir les clients proches de l’usine, alors même que les coûts de production sont comparables dans ces usines lointaines. On veut en quelque sorte démontrer que le chien à la gale avant de l’abattre. Pour preuve de l’irrationalité économique de la décision du groupe, les salariés dénoncent le dépôt d’une demande d’autorisation déposée par le groupe d’une carrière de granulas à 15 km du site de l’usine !
Qui plus est, l’usine de Frangey est une usine moderne, qui a mis en œuvre des techniques d’avant-garde pour la réduction des émissions de CO ² et qui bénéficie d’un savoir-faire industriel acquis depuis 1930.
Pour Jean-Claude Galaud, Maire de la commune de Lézinnes, où se trouve le site industriel, venu faire la grève de la faim avec les salariés, la fermeture de l’usine touchera plus de 250 emplois dans son secteur. Les promesses de reclassement, dont on sait ce qu’elles valent par les temps qui courent, sont du vent face au drame économique qui menace les familles. Les grévistes reçoivent ainsi devant le siège de Lafarge le soutien de la population locale, agriculteurs en tête.
A l’initiative de Guillaume Nollin, Secrétaire Départemental des Hauts-de-Seine de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan est venu soutenir les grévistes de la faim et a dénoncé cette nouvelle illustration de l’aveuglement de la politique économique menée depuis vingt ans.
Le patrimoine industriel de la France est asséché par la collusion entre les grands groupes industriels et financiers engagés dans une course mondiale au profit sans limite, tandis que les gouvernements et l’Etat sont aux abonnés absents, arc-boutés dans la défense du libre-échangisme déloyal et au sauvetage d’un Euro en faillite. La France est abandonnée au règne de féodalités économiques, financières et politiques.
Il leur a promis de revenir et de tout faire pour soutenir leur combat.
Lafarge : grévistes de la faim devant le siège, appel à cesser le travail
SAINT-CLOUD, 24 septembre 2011 (AFP) - Douze salariés de l’usine Lafarge de Frangey (Yonne) ont commencé samedi leur cinquième jour de grève de la faim devant le siège de l’activité cimenterie du groupe à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) et un appel à cesser le travail lundi a été lancé pour les autres sites. Ces salariés auxquels s’ajoute le maire (sans étiquette) de la commune de l’Yonne ont installé un petit campement de cinq tentes, dans lesquelles ils ont placé des lits de camps avec des couettes, et ne s’alimentent plus depuis mardi.
"On est un peu fatigués et un peu crispés mais la détermination reste la même. Notre objectif c’est de continuer la grève jusqu’à ce que le projet de fermeture soit retiré", a dit à l’AFP Florent Gaden, délégué CFDT de l’usine. La CFDT et la CGT (syndicat majoritaire) ont appelé "tous les salariés de Lafarge ciments" à mener une grève dans les différents sites en France, à partir de lundi.
Le groupe Lafarge Ciments a annoncé en mai la fermeture, fin 2012, de son usine de Frangey, employant 74 salariés, en raison notamment d’une surcapacité des fours par rapport au marché national et d’un coût de production élevé. Le site était en activité depuis 1930.
"La direction a vraiment l’intention de reclasser 100% des salariés", a dit à l’AFP une porte-parole de la direction.
Celle-ci a précisé qu’une série de mesures avait été proposée comme "la prise en charge de l’intégralité des frais de logement pendant 15 ans minimum" pour les salariés contraints de déménager pour travailler sur un des autres sites Lafarge en France.
Premier cimentier mondial, Lafarge emploie 8.000 personnes en France et 76.000 dans le monde. Son chiffre d’affaires, en 2010, s’est élevé à 16,2 milliards d’euros, dont 60% dans le ciment.
Des personnalités politiques, de droite et de gauche, ont apporté cette semaine leur soutien aux salariés en grève de la faim.
Samedi en fin de journée, le député de l’Essonne et président de Debout la République Nicolas Dupont-Aignan est venu leur "dire qu’ils ne sont pas seuls", a-t-il déclaré à l’AFP.
"Je n’en peux plus de voir des entreprises fermer, des salariés jetés comme des chiens", a-t-il dit, estimant que les arguments de Lafarge pour justifier la fermeture "ne tiennent pas la route".
Vendredi, plusieurs personnalités de gauche étaient venus soutenir les grévistes de la faim, dont le premier secrétaire fédéral du PS des Hauts-de-Seine, Pascal Buchet, la sénatrice communiste sortante Brigitte Gonthier-Morin ainsi qu’André Gattolin (EELV). Ces deux derniers figurent sur la liste d’union de la gauche aux sénatoriales dans les Hauts-de-Seine.